Asséo, hissez haut !

François Cérésa a fondé, et dirige depuis 2008, le mensuel…
Asséo est un homme d’amitié. Quand on a fait partie de la bande à Jef, c’est bien la moindre des choses. On parle de la bande à Joseph Kessel. Et là, autour de ce lion, on trouve d’autres félins, des tatoués, des authentiques, des vrais de vrais. Ils se nomment Gary, Brassens, Nucéra, Devos, Moretti. « Ces amitiés, dit Asséo, Niçois de cœur, ancien animateur des “Étoiles de France Inter” et ancien directeur des disques Polydor, sont faites du respect de la parole donnée ».
Il a raison, Asséo. Dans “Mes aveux les plus doux” (L’Archipel), il ne se prive pas de filer quelques baffes au manque de parole, à l’imposture actuelle, à la frivolité des technocrates imbéciles de l’ENA. Bref, à tous ces baratineurs qu’on ne peut plus voir en peinture. Comme pour le roi Louis (Nucéra), homme d’honneur et de fidélité, l’amitié est pour André Asséo religion. Sentiment de droite ? Alors tant mieux, nous sommes de droite. Position gauche ? Alors tant mieux, nous sommes gauches. Et nous plaidons pour l’insurrection générale. Celle du goût et du tempérament. Un peu comme Camus, homme de gauche, pour qui la langue française était sa patrie.
F.C.
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François Cérésa a fondé, et dirige depuis 2008, le mensuel de l’actualité romanesque « Service Littéraire », Le Journal des écrivains fait par des écrivains. François Cérésa est journaliste. Il a dirigé le Nouvel Observateur et rejoint Le Figaro. Il est critique gastronomique, chroniqueur sportif et écrivain. Il a reçu de nombreuses récompenses pour ses romans : les prix Paul-Léutaud (La Vénus aux fleurs, Robert Laffont), Jean-Freustié et Charles-Exbrayat (La femme aux cheveux rouges, Julliard), Joseph-Delteil et Quartier-Latin de la Ville de Paris (Les amis de Céleste, Denoël), Cabourg (Les moustaches de Staline chez Fayard).