Les chemins d’Authier

François Cérésa a fondé, et dirige depuis 2008, le mensuel…
Dans ce livre qui se moque d’une certaine modernité, il n’est pas fait allusion à Patapouf 1er, roi des incompétents. On commence avec de Gaulle, on finit avec de Gaulle. Christian Authier fraternise avec l’Histoire et transcende la fraternité. Son mot d’ordre est la solidarité, sa loyauté est l’absence de calcul.
Au moment de la rentrée littéraire, c’est bon. “De chez nous” (Stock) lance un appel. C’est presque le 18 juin. Authier rend hommage à Bernanos, Péguy, Jacques Perret, Germaine Tillion, Melville, Blondin, l’OM de la belle époque, aux vins d’Éric Callcut, à l’insouciance. C’est une dégustation libertaire. Une profondeur de bouquet. On en a marre des têtes vides des médias, du Net et du Smartphone. On veut des chuchotements de mots frais. Du Bach chez les mousquetaires, du Dumas chez les Brandebourgeois. On veut la liberté, l’égalité, la fraternité. Les vraies. Pas de la daube. Authier a raison : « La France n’est pas une race, une ethnie ou une religion même si l’empreinte de la chrétienté y est décisive, elle réside dans la volonté de vivre ensemble pour le Bien commun et autour de valeurs partagées ».
F.C.
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François Cérésa a fondé, et dirige depuis 2008, le mensuel de l’actualité romanesque « Service Littéraire », Le Journal des écrivains fait par des écrivains. François Cérésa est journaliste. Il a dirigé le Nouvel Observateur et rejoint Le Figaro. Il est critique gastronomique, chroniqueur sportif et écrivain. Il a reçu de nombreuses récompenses pour ses romans : les prix Paul-Léutaud (La Vénus aux fleurs, Robert Laffont), Jean-Freustié et Charles-Exbrayat (La femme aux cheveux rouges, Julliard), Joseph-Delteil et Quartier-Latin de la Ville de Paris (Les amis de Céleste, Denoël), Cabourg (Les moustaches de Staline chez Fayard).