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Les mythes de Nolat

Les mythes de Nolat

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« Cinéma et littérature ont partie liée », disait Truffaut. André Nolat le sait bien. Hercule, Icare, la vamp, le voyou, le rebelle, les frères ennemis, l’ont inspiré. Dans son “Roman Ciné”, il y a la saveur des cinoches d’hier. On revoit le Styx, le Studio Bertrand, le Sèvres, le Brady, l’Actua-Champo, le Champollion, le Latin. Nolat travaille au corps “L’ange bleu”, “Dr Jekyll et Mr Hyde“, “Les forbans de la nuit”, “L’inconnu du Nord-Express”, “Touchez pas au grisbi”, “A l’Est d’Eden”, “Pépé le Moko”, “Panique”.

Il y a du KO dans l’air – et même du RKO. On caracole à l’écran avec Marlene, James Dean, Viviane Romance, Gabin, mais également sur papier avec Heinrich Mann (le frère de Thomas), Stevenson, La Barthe, Simenon, Gerald Kersh, Patricia Highsmith, Simonin, Steinbeck. La balade est réussie. Nolat a un vice : il aime les mythes. Tout cela va vite, presque vingt-quatre images par mot. Comme lui, on est d’accord avec Malraux. Les mythes, il faut savoir ruser avec.
F.C.

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