Un an d’amour

François Cérésa a fondé, et dirige depuis 2008, le mensuel…
On souhaite un an d’amour à tout le monde. Douze mois et 365 pensées. C’est ce que propose “Un an d’amour” (France-Empire), avec 365 auteurs et des illustrations très coquines et très mignonnes d’un certain Pavis, illustrateur du début du XXe siècle, qui aurait pu s’appeler Pubis. Comme l’écrit Colette : « Il y a deux espèces d’amour, l’amour insatisfait qui vous rend odieux, et l’amour satisfait, qui vous rend idiot ». On pense à Monsieur Hollande, qui est un peu les deux à la fois, une sorte de saint Valentin le désossé. Et aussi à Louis Bonaparte, le frère de Napoléon, roi de Hollande, qui affirmait comme lui : « Le seul courage devant l’amour est la fuite ». C’est évidemment le cas de notre président qui, comme chacun sait, a de la fuite dans les idées. Oscar Wilde, perspicace, disait qu’il n’avait jamais adoré que lui-même, ce qui, dans le monde politique d’aujourd’hui, est frappant de vérité. Les politiques sont cyniques, égotiques, vaniteux, dégonflards. Pourquoi voudriez-vous qu’on les aime ? Un an d’amour, certes. Mais sans eux.
F.C.
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François Cérésa a fondé, et dirige depuis 2008, le mensuel de l’actualité romanesque « Service Littéraire », Le Journal des écrivains fait par des écrivains. François Cérésa est journaliste. Il a dirigé le Nouvel Observateur et rejoint Le Figaro. Il est critique gastronomique, chroniqueur sportif et écrivain. Il a reçu de nombreuses récompenses pour ses romans : les prix Paul-Léutaud (La Vénus aux fleurs, Robert Laffont), Jean-Freustié et Charles-Exbrayat (La femme aux cheveux rouges, Julliard), Joseph-Delteil et Quartier-Latin de la Ville de Paris (Les amis de Céleste, Denoël), Cabourg (Les moustaches de Staline chez Fayard).